Tout citadin pense connaître sa ville. Cependant l’habitude, l’empressement, l’empêchent parfois de lever la tête pour admirer telle frise de plantes en terre émaillée, tel pas-de-porte royal, telle statue incongrue, tel décor fabuleux ou au contraire telle façade à l’épure géométrique.
Perpignan n’échappe pas à la règle. Mais ses habitants savent-ils vraiment comment leur ville s’est pensée et construite sur la longue durée ?
L’imaginaire collectif perpignanais est marqué au sceau de la destruction des remparts, prise souvent comme point de départ de la ville vers la modernité. Qu’en est-il vraiment ? Quelles sont les forces à l’oeuvre dans l’élaboration d’un paysage urbain ? Quel regard est porté aujourd’hui sur les constructions d’hier ?
Une invitation au voyage dans le temps et l’espace vous est proposée dans les pages de ce livre par Esteban Castañer Muñoz, suivez-le :
La première partie (les années 1848 à 1880) plante le décor des transformations architecturales à l’intérieur de la place forte et les premières tentatives de modernisation du tissu urbain extra-muros.
La deuxième partie (les années 1890 à 1919) étudie l’éclatement de la ville hors de ses remparts arasés, le renouvellement des programmes architecturaux et la profusion des langages stylistiques si typiques de la Belle Époque.
La troisième partie (les années 1920 et 1930) met en valeur la réflexion des professionnels, les avancées techniques et l’ancrage culturel d’une ville qui n’a jamais rompu avec ses racines catalanes et a su intégrer les nouveaux codes esthétiques de son époque.
Gageons qu’après cette passionnante lecture-promenade, vous porterez un regard neuf et émerveillé sur la fidelíssima ville de Perpignan !
